102ème
RIT:
suivant la direction opposée au 38ème qui file plein
nord [est], direction l'ennemi, le régiment des anciens part
en train pour Toulon où les pépères doivent
remplacer les jeunes fusiliers marins de l'active qui gardaient la ''place''. Ceux-ci
partent en 1ère ligne.
16ème
RI:
départ de la gare de Montbrison, 3 trains sont réquisitionnés
(et nécessaires) pour convoyer tout le régiment.
98ème
RI:
départ du régiment en train, le lieutenant Chapelant
d'Ampuis (futur martyr et héros de cinéma pour son plus
grand malheur*), le caporal Joannès T. et
Edouard G. (un lointain cousin par la branche généalogique de ma grand mère) n'ont plus que quelques semaines à
vivre [pour les jeunes du village affectés en 1914 dans ce régiment,
le taux de mortalité est donc de 100%]. Lors d'un arrêt
en gare de Paray le Monial, la Croix Rouge distribue des médailles
et autres breloques patriotiques.
* voir "les sentiers de la gloire",
le livre d'Humphrey Cobb et le film de Kubrick: le personnage du soldat
fusillé sur sa civière est inspiré par la fin funeste du lieutenant
Chapelant.
99ème
RI:
C'est le grand départ pour le 9-9: les 1er et 3ème
bataillons en caserne à Lyon partent directement de là-bas.
Le 2ème bataillon, les viennois, quitte la sous-préfecture
de l'Isère et rejoint le convoi plus loin.
Zweig
évoque la dilatation du temps: depuis la déclaration de
guerre, les nuits sont plus courtes et les journées plus
longues. Ce qui transparaît finalement dans les courriers (en
plus de l'attente interminable).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire